
9 novembre 2007
- Et maintenant, un petit tour dans l'Aisne

4 novembre 2007
- Petit topo d’informations sur El Salvador
Lors de nos actions que nous menons dans les écoles et collèges de la région, vous pourrez découvrir El Salvador et la vie des enfants du centre scolaire San Nicolas de Chalchuapa. Ce sera l'occasion de nous confier un cahier, un crayon de couleur, ou tout ce qui peut servir dans un cartable. Vous pourrez également trouver nos bulletins d'adhésion. Venez nous visiter sur le blog : http ://www.Ecolibri.blogspot.com
El Salvador (capitale San Salvador) regroupe près de 7 millions d'habitants sur une surface de 21 Km2. Il partage ses frontières avec le Guatemala et le Honduras. Le pays est divisé en 14 départements. Pratiquement la moitié de la population vit dans les zones rurales.
L'école San Nicolas se situe dans le département de Santa Ana.
Entre l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud, El Salvador est situé en Amérique Centrale dans une région sismique. Les secousses y sont fréquentes. Des séismes de forte intensité (>7 sur l'échelle de Richter) ont provoqué en 1986 et en 2001 d'importantes destructions.
Malgré ses plages magnifiques, ses forêts magiques, ses lacs fascinants, la nature est parfois exigeante. Les ouragans en provenance de l'Atlantique viennent gâcher le paysage. (Mitch en 1998)
Le risque volcanique est important. Plusieurs volcans actifs sont sous surveillance. Les pluies diluviennes ont lieu entre les mois de juin et de novembre et rendent pratiquement impraticables les routes déjà en très mauvais état.
Une révolte indienne éclate en 1833. El Salvador est alors dirigé par l'armée. Cette révolte coûte la vie à quelques 30 000 paysans en quelques jours, la répression n'ayant pas tardé à s'organiser. Le vocabulaire quotidien du Salvadorien va alors se résumer à dureté du pouvoir,répression permanente, torture et peur.
C'est dans ce contexte que la guerre civile éclate en 1980 entre le pouvoir de l'extrême droite et la guerilla du FMLN. Cette sanglante guerre de 12 ans a couté la vie à plus de 100 000 civils, la plupart dans les campagnes.
Morts, disparitions, tortures, assassinats,exil et déplacements des populations paysannes, familles séparées……jusqu'en 1992, fin officielle de la guerre. La violence de cette guerre a laissé sur son passage une grande pauvreté , une carence en écoles et en structures enseignantes.
Les laissé-pour-comptes sont surtout les femmes et les jeunes qui souvent échouent dans l'errance, la violence et l'adhésion aux bandes de délinquants (maras)
Le centre scolaire Fe y Alegria se trouve à Chalchuapa, canton El Coco. La plupart de ses habitants se consacrent à l'agriculture, parents comme enfants.
Aujourd'hui les femmes commencent à partir travailler en ville car le salaire du « chef de famille » atteint difficilement 4 dollars US par jour et seulement les jours où il y a du travail aux champs, selon les saisons.
Les facteurs associés à la pauvreté de la communauté sont liés à :
- L'absence de soins : maladies gastro-intestinales
- Moyens de transport réduits : un bus 2 fois par jour
- Pas de routes mais des chemins de boue
- L'école ne peut proposer que le cycle de primaire
- Absenthéisme scolaire dù aux périodes de travaux dans les champs.
- Fort taux d'analphabétisme des parents
- Redoublements fréquents dûs au manque de fournitures scolaires
- Peu de temps pour faire les devoirs
- Pas de liaison téléphonique, encore moins d'accès à l'ordinateur et internet, pas de TV
- Eau potable tous les 2 jours
- Désintégration familiale : migration, violence, pauvreté….
El Salvador……Un petit pays, tout petit. Loin, très loin…… Il nous semble si loin. Tout comme leur guerre encore toute fraîche, toute sale… Et les tortures, les disparitions …. Et comme cela ne suffisait pas, les tremblements de terre !
Le Salvador et les Salvadoriens portent un passé très lourd sur leur jeunes épaules. Mais leur regard et leurs sourires sont pleins de joie de vivre.
Une génération nouvelle veut reconstruire le pays.
Ecolibri les soutient. Un tout petit peu. Nous envoyons à un seul centre scolaire accueillant 500 élèves des colis de fournitures scolaires.
Ce qui est un petit geste pour nous est un grand coup de pouce pour eux.
C'est Yuleana qui se charge de superviser les actions que nous réalisons , d'acheminer les colis de San Salvador à Chalchuapa et qui filme pour nous les élèves du centre
2 novembre 2007
- Bilan de l'action à Venteuil

24 octobre 2007
- Yuleana Juarez

16 octobre 2007
- l'union > Article : VENTEUIL Les écoliers se mobilisent pour...
11 octobre 2007
9 octobre 2007
- L' inauguration" de l'expo
- Rafael, à l'expo de Venteuil
4 octobre 2007
2 octobre 2007
- Visite à Reims (et à Venteuil) de RAFAEL MENJIVAR OCHOA
C'est grâce à Monsieur Thierry Davo, son traducteur, prof de fac à Reims (entre autres!), que Rafael Menjivar vient nous faire l'honneur de sa visite, à la fac d'espagnol, le lundi 8 octobre. Profitons de cette belle occasion pour entrendre parler du Salvador et de littérature (la vraie!) Merci mon Thierry!
Rafael Menjivar Ochoa
Rafael Menjivar Ochoa est né à San Salvador, en août 1959. Il se souvient encore du cliquetis que faisait, dans la maison familiale, la machine à écrire de son père, économiste et brillant sociologue qui fut recteur de l'université de San Salvador à 35 ans; Menjivar Ochoa dira lui-même plus tard que cette ambiance a favorisé son développement intellectuel.
Dès le début des années soixante-dix, les troubles politiques qui se développent au Salvador et atteindront leur paroxysme dans la décennie suivante, contraignent la famille à la clandestinité puis à l'exil : d'abord au Costa Rica, ensuite au Mexique.
Rafael Menjivar Ochoa multiplie les formations, en particulier musicales et littéraires – sans jamais obtenir aucun diplôme, précise-t-il.
Il se consacre d'abord et pendant de longues années à la musique (composition, interprétation, arrangements) tout en s'exerçant à l'écriture. Il vit à Mexico, travaille pour l'Agence de presse de la guérilla salvadorienne, pour laquelle il rédige tracts, rapports et communiqués. Il devient rédacteur puis chef de rubrique d'El Día et écrit des scénarios de bandes dessinées grand public («Je suis le seul écrivain qui tire à un million d'exemplaires par semaine », s'amuse-t-il).
En 1999, Rafael Menjivar Ochoa retourne au Salvador. Partagé entre l'amour et la haine à l'égard de « ce pays spécialement conçu pour qu'on s'en aille », il prend le parti de participer à la reconstruction d'après-guerre et crée une structure originale, aujourd'hui installée dans la maison-musée du grand écrivain Salarrué : La casa del escritor dont le premier objectif – urgence oblige – est de permettre à quiconque le désire d'acquérir ou d'améliorer ses techniques d'écriture.
La première nouvelle de Rafael Menjivar Ochoa, La nuit de Clarence (publiée en 1983) raconte l'histoire d'un enfant dont les camarades de classe
se moquent parce qu'il est atteint de strabisme mais dont le père est policier,
dans ce Salvador sinistre de la sale guerre. La nouvelle présente les prémices
de l'œuvre à venir, notamment la chute, terrible comme l'est l'intégralité de
son œuvre.
C'est à l'âge de 20 ans qu'il écrit L'histoire du Traître de jamais plus. Il s'agit pour lui d'une expérience, destinée à évaluer ses capacités à écrire un texte long, compte tenu de ses compétences techniques d'alors. « C'est pour cela que le roman est si court », reconnaît-il aujourd'hui. Mais contre toute attente, le texte rencontre son public. Aujourd'hui épuisé, il continue à circuler sous forme de photocopies et d'éditions pirates, ce qui lui vaut d'être au programme de plusieurs universités publiques ou privées du Salvador, et d'être également étudié aux États-Unis. Ce texte lui apporte en effet renommée et prestige auprès des spécialistes nord-américains de la littérature latino-américaine.
À la suite du succès de ce premier roman, Rafael Menjivar Ochoa abandonne, professionnellement, la musique (mais il compose toujours) pour se consacrer à l'écriture.
Depuis, son œuvre, publiée ou non, s'élabore autour d'un noyau constitué de textes dont la gestation peut durer de nombreuses années, consacrées à la recherche du « maillon manquant » dans les machines littéraires qu'il construit patiemment.
Profondément torturé – il éclaterait de rire si on le lui disait – par l'histoire contemporaine de son pays, obsédé par l'idée de la trahison, de la mort, de la mutilation et de la torture, Rafael Menjivar Ochoa tisse son œuvre (« J'écris comme une grand-mère qui fait du crochet », dit-il), dans un verbe soumis aux mêmes inquisitions que la chair, dense et elliptique, comme si son écriture était celle, clandestine, d'un homme voulant rappeler que l'Homme est traqué... Mais aussi dans une forme polyphonique renouvelée à chaque texte.
Œuvres traduites en français (aux éditions Cénomane) :
Histoire du traître de jamais plus (1988)
Instructions pour vivre ans peau (2004)
Miroirs – hors commerce - (2004)
Tierces personnes (2005)
Treize (2006)
Bref inventaire de toutes les choses (2007)
Réflexions de Rafael Menjívar Ochoa :
«J'écris comme une grand-mère fait du crochet»
« Il n'y a pas de bons écrivains,il n'y a que des bons correcteurs. Les mauvais écrivains ne savent pas corriger. Reprendre un texte écrit d'un premier jet. Au lieu d'un énorma baobab, c'est un petit bonzaï qu'il faut faire, mais c'est beaucoup plus difficile».
« El Salvador, un país especialmente diseñado para que la gente se vaya ».
29 septembre 2007
- Collecte de fournitures scolaires à Venteuil
Les écoles de Venteuil et l'association « Ecolibri, un cartable à partager »
Organisent une collecte de fournitures scolaires (cahiers, crayons de couleur….) au profit des enfants de l'école
Fe y Alegria du Salvador.
Jusqu'au 13 octobre à l'école maternelle,
Pour en savoir plus sur eux, venez admirer leur sourire et leur beau pays !
Renseignements
auprès des enseignants et de Nathalie Léger